Comment bien commencer un aquarium en Dry Start ?

Le lancement d’un nouvel aquarium est toujours très excitant. On imagine en amont la décoration, la population et on rêve déjà au rendu final, c’est un peu ce qui nous rend tous accro à cette passion qu’est l’aquariophilie. Alors attendez de voir ce qu’on peut faire avec le démarrage à sec (dry start method) !

hardscape DSM drystart
Placement du décor avant la plantation

Au lancement d’un bac, dans les premiers temps on peut aussi être confronté à quelques petits désagréments (plantes qui ne s’accrochent pas bien, débuts d’algues, plantes qui ne poussent pas assez vite).
Alors certes, il existe plusieurs façons de lancer un bac, avec des résultats plus ou moins différents, des temps de préparations plus ou moins long, etc.
Mais aujourd’hui, on vous présente une technique, loin d’être nouvelle, mais qui présente de nombreux avantages (pourvu que l’on soit armé de patiente). Alors aujourd’hui, on s’intéresse au Dry Start Method (que l’on pourrait traduire par « lancement à sec ») !

C’est une méthode d’aquariophilie qui est idéale si vous souhaitez lancer un bac avec un sol recouvert par une plante gazonnante (hemianthus callitrichoides Cuba, glossostigma elatinoides, utricularia graminifolia, etc.) ou contenant beaucoup de mousses (de java, taxiphyllum, etc.) et globalement tous les bacs d’aquascaping (particulièrement le style Iwagumi).
Cette méthode reste malgré tout utilisable quel que soit le type d’aquarium que vous souhaitez démarrer ! Ou si vous souhaitez simplement faire des économies sur vos plantes (et que vous êtes patient).

 

Notez quand même que : si vous vous lancez dans un aquarium style Iwagumi ou avec de la gazonnante, ce sont des aquariums qui demandent énormément d’entretien et une certaine maitrise. Il faudra prévoir presque obligatoirement un apport en CO2, un bon éclairage et dans certains cas un chauffage. Préférez le style Iwagumi ou l’aquascaping en général si vous êtes confirmé en aquariophilie ou curieux et très motivé.

 

Mais alors, un aquarium en Dry Start Method (DSM), qu’est-ce que c’est ?

 

Et bien le lancement à sec (méthode DSM : dry start method pour les plus pointilleux) est une technique qui vous invite à commencer votre aquarium (presque) sans eau !
On place le sol, les décorations, les plantes, on vaporise d’eau régulièrement et puis… on attend !

Mais alors pourquoi ? Et bien pour plusieurs raisons mais surtout pour offrir la meilleure croissance possible à vos plantes.
Tout d’abord, il est intéressant de savoir que la majorité des plantes aquatiques ne sont pas aquatiques de nature mais bien des plantes qui poussent en plein air, en émergées.
En effet, elles poussent et sont cultivées émergées (que ce soit en Thaïlande, au Pays-Bas ou autre suivant le producteur).
Et une plante en plein air poussera toujours plus vite et facilement qu’une plante en eau ! Elle poussera plus vite en plein air parce qu’elle aura :
– plus d’oxygène et CO2 à disposition,
– plus de lumière (moins de pertes à cause de l’eau),
– aucune adaptation à faire au milieu aquatique,
– pas de pression causée par le poids de l’eau.

Cela permet donc à vos plantes de pousser et se multiplier plus vite. Mais il y a aussi d’autres petits avantages avec la méthode d’aquariophilie Dry Start.



Quels sont les avantages et inconvénients du dry start ?

 

Les avantages sont nombreux comme vous pouvez l’imaginer. Alors on vous fait une petite liste non exhaustive des avantages de cette méthode :
– Des plantes pousseront mieux et plus vites (idéal si vous souhaitez lancer un bac Iwagumi ou d’aquascaping qui s’avère un peu complexe)
– En étant patient, vous ferez de belles économies sur les plantes (puisqu’elles se multiplieront plus facilement !)
– Vos plantes seront stables et auront un beau réseau racinaire (fini les plantes qui remontent à la surface)
– Possiblement moins d’algues au lancement de l’aquarium. Les plantes étant plus développées, elles formeront une meilleure barrière. Cela reste quand même le lancement d’un nouvel aquarium donc veillez bien à vos paramètres d’eau !
– Replanter (si nécessaire) s’avère forcément plus simple.
Le sol sera déjà très bien colonisé en bactéries. Le filtre, une fois son implantation faite, sera donc aussi très vite colonisé.

L’inconvénient est quant à lui seul mais de taille : il va falloir s’armer de patience ! En effet, cette méthode de démarrage à sec peut prendre jusqu’à 8 semaines (voir plus pour ceux qui cherchent la perfection).
Certes le jeu en vaut la chandelle, mais pas sûr que tous les aquariophiles acceptent d’attendre aussi longtemps.

 

Dans la pratique : Toutes les étapes pour lancer un aquarium Dry Start

 

Préparation du matériel

Première étape : Placez le sol dans votre aquarium. Pour créer du relief, vous pouvez placer une roche volcanique sous votre sol qui sera un excellent support pour vos décorations et qui favorisera l’expansion des racines de vos plantes.

Deuxième étape : Placez ensuite vos décors naturels (roches et/ou racines). Veillez bien aux proportions, le plus important étant bien sûr que le résultat vous plaise.

Troisième étape : Placez le sol sur la roche volcanique et partout autour des décors. Préférez un sol technique qui apportera tous les nutriments nécessaires à la croissance de vos plantes.

Quatrième étape : Humidifier le sol et commencer à planter vos boutures. L’humidification facilitera la plantation. Versez ensuite 1 ou 2 cm d’eau sur votre sol (l’eau ne doit pas dépasser le niveau du sol).

Cinquième étape : Humidifiez bien l’aquarium, recouvrez-le (pour maintenir l’humidité) et éclairez entre 8 et 10 heures par jours. Utilisez bien le même éclairage que vous utiliserez une fois l’aquarium en eau.

Sixième étape : Humidifiez régulièrement votre aquarium pendant 4 à 8 semaines (ou plus si vous le désirez) jusqu’à obtenir l’effet escompté. Faites particulièrement attention aux mousses qui ne doivent jamais sécher. L’utilisation d’engrais pour plantes est possible.

Septième étape : Une fois prêt mettez votre aquarium en eau ! Pensez à verser une eau à température ambiante pour éviter un choc thermique trop important à vos plantes.
Il s’en suivra un temps d’adaptation au milieu aquatique, il se peut donc que vos plantes aient mauvaise mine pendant une ou deux semaines, c’est normal.
Enfin, n’oubliez pas le cycle de l’azote (même si celui du sol est déjà commencé), placez votre matériel (système CO2, filtre, chauffage, etc.) et profitez du résultat !

Quoiqu’il arrive il faut rester patient. C’est la patience qui est le maître mot de cette technique. Elle vous permettra de commencer avec u aquarium en eau parfait mais demandera peut-être un peu plus de temps qu’une pousse en eau. C’est néanmoins une expérience à tenter !

Plus qu’a patienter !

Tout pour lancer un DSM

À savoir :
– Certaines plantes sont exclusivement aquatiques et ne conviennent pas à la méthode Dry Start. Dans ces plantes, vous retrouverez notamment : les variétés d’apogoneton, les cabomba, egeria, vallisneria et autres plantes complètement aquatiques. Renseignez-vous en amont avant d’intégrer vos plantes.
– Il est recommandé de ne pas intégrer les racines avant la mise en eau. En effet, bien que cela ne soit pas catastrophique, sous l’effet de l’humidité, vos racines risquent de développer des moisissures.
– Même si vos plantes auront de belles racines, veillez à remplir l’aquarium avec délicatesse.
– Il est aussi intéressant de calculer en amont le nombre de plantes qu’il faudra utiliser surtout pour tapisser le sol. Pour cela le calcul est relativement simple, multipliez la longueur par la largeur de votre aquarium. Ensuite dites-vous qu’un pot in vitro Tropica permet de couvrir de 15x15cm à 20x20cm. Il ne vous reste plus qu’à calculer le tout.

Voici un exempte pour un aquarium de 120 cm de long et 40 de large : 120×40 = 4800.
Pour des pots avec un espacement de 15x15cm : 15×15 = 225, du coup 4800/225 = 21 pots
Pour un espacement de 20x20cm : 20×20 = 400 donc 4800/400 = 12 pots.
Plus votre espacement sera serré, plus cela vous permettra d’avoir un gazon dense.

Tentez par la méthode Dry Start ? N’hésitez pas à échanger avec nous en commentaire ! À l’origine utilisée pour l’aquascaping, rien ne vous empêche de l’utiliser quel que soit le style de votre aquarium.
En effet, les avantages que procure le démarrage à sec sont loin d’être négligeables !

26 Commentaires sur “Comment bien commencer un aquarium en Dry Start ?

  1. Jeff says:

    Bonjour,
    Je souhaite effectuer la Dry Start Method avec de l’Eleocharis SP mini.
    Ma question est la suivante :
    Est-ce que la méthode Dry Start fonctionne-t-elle avec un sol de type Flourite (S*****m Flourite Black) ?
    Si non, l’ajout d’un sol nutritif en-dessous la ferait fonctionner ?
    Merci d’avance
    Jeff

  2. David Cwiek says:

    Bonjour, j’ai planté de la HCC. Depuis une semaine, rien à bouger. Très humide, 10 h d’éclairage et pourtant aucune touffe n’a l’air de s’enraciner. J’ai peur que la plante meurt. Certaines racines sont en surface, vont-elles s’enraciner ? Faut-il plus de temps ?
    Merci pour vos réponses.
    Cordialement D.C.

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour,

      Il peut arriver que les plantes aient du mal à s’enraciner au début. De plus, l’équilibre du taux d’humidité n’est pas toujours simple à maîtriser et peut varier d’une plante à l’autre. Si vous craignez pour la santé de vos plantes, je vous invite à mettre l’aquarium en eau directement afin d’éviter qu’elles ne meurent.

      Bien cordialement

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour Corentin,

      Nous n’avons pas de liens avec une liste prédéfinie de plantes pour DSM, cependant tous nos liens vers des plantes (plantes pour DSM) fonctionnent bien. Cependant, c’est une bonne idée de créer une liste, nous allons essayer de la créer bientôt pour la mettre sur l’article 🙂

      Cordialement

  3. Christophe Luciathe says:

    Bonjour, bonjour,

    Comme discuté précédemment, je vous rapporte quelques nouvelles concernant mon aquarium en DSM. Ce dernier est en route depuis fin février avec de la HCC, ELEOCHARI et ALTERNANTHERA. Les deux derniers se developpent plutôt bien, même si les changements sont lents.
    Quant à la HCC, c’est mitigé :
    Point positif, elle se développe dans une partie de l’aquarium, des connexions assez flagrantes se font même s’il reste encore pas mal d’espace à combler.
    Point negatif, certaines touffes se font envahir par des algues (de types filamenteuses) qui ressemblent à une toile araignée. L’invasion est assez rapide, cest ce qui m’alerte. Actuellement j’enlève presque chaque jour (tous les 2-3 jours) une touffe qui se fait asphyxier par cette algue. A cette allure je finirai par retirer toute les touffes de HCC
    Pour le moment, je ne sais pas d’où provient le déséquilibre. Dernièrement j’ai augmenté l’éclairage à une dizaine d’heures et continué à brumiser un peu (surtout les mousses).
    Dois-je aérer davantage pour éviter l’excès d’eau ?
    Dois-je diminuer le temps d’éclairage ou sa puissance ?
    Puis-je replanter des touffes (quelques soient l’espèce) à la place ?

    Compte tenu de la situation, je pensais effectuer la mise en eau sans tarder pour y installer le co2, l’anti algues… Est-ce une bonne solution ou puis-je espérer andiguer la propagation et continuer mon DSM malgré tout.

    Je suis déjà impatient des conseils que vous pourrez m’apporter sur mes questionnements.

    Merci d’avance.

    Christophe

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour Christophe,

      Si vous avez des algues durant le Dry start sur vos Hemianthus, c’est sans doute lié à une combinaison entre un taux d’humidité trop élevé et un éclairage trop long. Le plus simple serait de réduire la durée de l’éclairage à environ 6 heures afin de favoriser la photosynthèse sans laisser de part aux algues.
      Vous pourriez en effet passer à la mise en eau cependant si la filamenteuse est tenace, elle risque de se développer plus encore. Attendez quelques jours avez un éclairage réduit et ça devrait rentrer dans l’ordre.
      Et enfin, oui vous planter d’autres tiges si besoin :).

      David

      • Christophe Luciathe says:

        Bonjour David,

        Je vous remercie pour vos indications et vos conseils. Je diminuerai donc l’éclairage à 6h.
        Concernant l’excès d’humidité j’ai un peu absorbé l’eau qui était au-dessus du substrat (a force de pulverisation) grâce à une eponge. Et j’ai arrêté le pulvérisateur depuis samedi. J’ai remarqué malgré ça que la condensation avait bien réapparu sur les vitres.
        Si je comprends bien je ne dois plus humidifier pour le moment. Pour les mousses ça ne posera pas un soucis ? Devrais-je penser à leur offrir quelques gouttes ou l’humidité déjà présente peut elle suffir ?

        Dernière petite chose, mais je pense connaître la reponse. Compte tenu des conseils que vous m’apportez, les touffes impactées peuvent rester dans le bac ? ou la solution marche-t-elle que pour eviter la contamination des touffes encore saines ?

        Pour info, j’ai anticipé sur l’achat de d’autres plantes pour commbler les trous ?.

        Et encore merci !! ? Malgré les aléas, je reste toujours convaincu que la méthode a le mérite d’être connue.

        Christophe

        • Materiel Aquatique says:

          Bonjour Christophe,

          En effet il peut être normal d’avoir de légères algues sur le décor pendant un DSM mais s’il y en a sur les plantes, c’est qu’il y a trop d’humidité. Pour les mousses il suffit de les surveiller un petit peu. L’avantage des mousses est que l’on voit très facilement si elles sont humides ou sèches, il suffit ensuite juste de surveiller régulièrement et de pulvériser dessus directement si besoin.
          Et oui, les touffes impactées peuvent tout à fait rester dans l’aquarium, elles peuvent repartir !

          Bien qu’il puisse y avoir quelques soucis, cela reste une méthode intéressante lorsque l’on est pas trop pressé. Et pour vos futures plantes, n’hésitez pas à consulter régulièrement notre rayon Plantes, il est mis à jour au moins une fois par semaine 🙂

          A bientôt Christophe,

          David

          • Luciathe Christophe says:

            Bonjour David,

            Juste pour vous remercier pour les conseils. Je vous tiendrai au courant des évolutions.

            Je pense que je finirai par le mettre en eau après l’épisode des algues. Ça fait 8-9 semaines et ma patience commence a atteindre ses limite 🙂 🙂 :p !!!

            A bientôt !

            Christophe

  4. Christophe Luciathe says:

    Bonjour,

    Jai commencé un aquarium de 240 l en dry start il y a environ plus de 15 jours. J’y ai planté essentiellement les classiques eliocharis et HCC et rajouté des bois préalablement lavés, trempés et bouillis (oui j’ai fait un peu la totale). Après quelques jours de réflexion (8-9 jours) j’ai décidé de faire quelques changements dans la décoration du bac (ajout de plantes, de bois) pour occuper un peu plus le volume du bac (vue sa taille, autant en profiter et mettre un peu de relief dans le paysage). Pour le moment, la partie visible de l’iceberg n’a pas beaucoup évolué je dois avouer, sans doute l’essentiel du processus se concentre sur la partie racinaire dans les premières semaines (je comprends ce que signifie l’inconvénient principal du dry start method, je trépigne d’impatience de voir les petites plantes pousser et évoluer). Parce que pendant cette phase d’attente, il y aussi l’appréhension d’avoir rater le lancement.
    Bref, j’avais deux questions (pour l’instant) :
    – vincent a évoqué la possibilité d’utiliser des engrais mélangés à l’eau de pulverisation. Quels types et a t’on une croissance flagrante grâce à leur utilisation ?
    – concernant la pulverisation et la conservation de l’humidité dans le bac. J’ai trouvé un moyen de concerver l’humidité de mon bac, dont les parois sont constatment envahi de buée et de goutelettes d’eau, en laissant le moins d’ouvertures possible. Neanmoins je m’interroge sur l’efficacité des échanges gazeux qui, on le sait, sont importants pour l’apport en CO2. Dois je laisser plus d’ouvertures quitte à produire moins de buée (d’humidité) dans mon bac ? Ou le process est il en bonne voie d’après mes indications ?

    Petit rappel de physique chimie (mais vous me direz si je me trompe) : une plante en pleine croissance produit plus de CO2 qu’elle n’en consomme. D’où ma supposition que la présence de CO2 dans mon bac ne doit pas être si mauvaise que ça. Peut etre que je zappe (involontairement) certain paramètres

    J’espère que je n’ai pas été trop long et je vous remercie pour vos réponses :).
    Vive le dry start en tout cas ?

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour,

      Je vois que vous suivez votre projet de très près, c’est déjà un bon point !
      Concernant la pulvérisation avec des engrais, cela ne devrait pas être particulièrement significatif en si peu de temps. Je ne pense donc pas que cette solution soit à envisager, bien qu’elle ne devrait pas faire de mal pour autant.
      Pour l’humidité, le plus simple consiste a isoler le bac au maximum pour maintenir une humidité maximale. Une fois fait, vous pouvez tout de même faire quelques trous si vous avez utilisé du film étirable afin d’avoir a la fois un échange d’air et une humidité élevée.
      Dans tous les cas, d’après vos informations, votre Dry Start est en bonne voie. Cependant il faudra tout de même s’assurer d’avoir un éclairage suffisant ainsi qu’une durée d’éclairage d’environ 6h afin de booster cette croissance. une fois l’enracinement fait, les plantes devraient se développer rapidement 🙂

      Donnez-nous des nouvelles de votre aquarium quand les plantes auront poussées ! 🙂

      • Anonyme says:

        Bonjour,

        Je vous remercie pour vos conseils et encouragements. C’est mon premier DSM et le plus dure c’est l’attente, sans garantit de réussite alors qu’on a fait tout pour.
        En tout cas, votre réponse me rassure sur plusieurs points et me permettent de penser qu’il n’y a pas de raison que ça fasse échec (on croise les doigts 🙂 ).
        – pour info, mais tous les passionnés d’aquascaping le savent, j’ai mis le paquet sur les lumens en utilisant une rampe led d’une marque chinoise… Elle est allumée 7 h/jr à moyenne puissance (5 sur 7 réglages possible)
        – concernant l’isolation, j’ai un bac couvert déjà à la base. Ceci dit, il reste encore des zones ouvertes (notamment à l’arrière du bac). J’en ai calfeutré quelques unes.

        Pensez-vous que je dois mettre ma rampe à la puissance maximale ? Et sinon à quel moment dois-je m’inquiéter de la stagnation de l’état initial ?

        Je ne manquerai pas de vous faire un retour sur l’évolution de mon bac dans les prochains jours et de me laisser tenter par quelque petits articles que vous proposer :).

        A vous lire

        Christophe,

        • Materiel Aquatique says:

          Christophe,

          Pour la rampe Chihiros c’est parfait, mieux vaut commencer à 4 ou 5 sur 7. Je pense que vous êtes en bonne voie. Bien que les plantes ne se soient pas encore étendues, avez-vous remarqué des signes de croissance (nouvelles tiges ou feuilles) ou au contraire des feuilles fatiguées ou qui pourrissent ?
          Si d’ici deux semaines rien a bouger, ce sera en effet plutôt étrange, d’ici là vous devriez normalement voir des signes de croissance assez nets.

          Et n’hésitez pas, nous sommes aussi disponibles par email ou téléphone si vous avez des questions sur des produits. 🙂

          • Christophe Luciathe says:

            Bonjour,

            Pour l’instant les plantes n’ont pas beaucoup évolué. Concernant la HCC, certaines feuilles ont jaunies à sa base (jai cru lire qu’il ne faut pas s’inquiéter, que ça fait partie de son processus d’adaptation. Dites moi si je me trompe). Sinon, j’ai l’impression que les “touffes” semblent amorcer des connexions par des branches qui se touchent par ci par la, mais rien d’exceptionnel à ce jour. Je patiente, je patiente… ?

            Christophe,

  5. pascal says:

    Bonjour,
    j’aimerai essayer la méthode dry start pour mon futur 300litres .
    Mon soucis est que je suis obligé de laisser les branches et racines qui font partie intégrante de mon décor .
    Est ce que je vais être confronté à de la moisissure ou pourriture sur mes racines , et si oui est-ce grave et comment y remédier .
    Merci pour votre réponse
    pascal

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour Pascal,
      Vous pouvez tout à fait laisser vos éléments de décoration durant le dry start. Il se peut qu’un peu de moisissure se forme sur les branches ou les racines mais ce ne sera que temporaire. Afin de limiter au mieux cet effet, veillez à rincer, frotter et bouillir les racines avant l’introduction. Si un dépôt se forme tout de même, il vous suffira de l’enlever lors de la mise en eau. Il est fréquent lors de la mise en eau de voir se développer diverses formes de champignons sur les racines. Cependant ils disparaissent le plus souvent naturellement vers la fin du cycle de l’azote.

  6. Vincent says:

    Bonjour, j’ai démarré un projet Iwagumi en DSM. Fond en pozolane recouvert de sol technique avec un hardscape en roche. J’ai planté uniquement du gazonnant en Micranthemum Monte Carlo. J’ai 5cm d’eau en fond de bac. 10 jours sans problème, j’utilise de l’eau décanté deux fois par jour en pulvérisations fine. Hier j’ai vidé 2cm le surplus d’eau qui dépassait du sol pour éviter la prolifération d’algue. Questions: cette eau peut-être utilisée pour l’arrosage vu qu’elle a baigné une partie du sol technique ? Ou/et il vos mieux utiliser un engrais ? Si oui de quel type ?

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour,

      Si j’ai bien compris vous désirez vous servir du surplus d’eau pour arroser vos plantes d’interieur. Dans ce cas aucun soucis, bien que l’eau soit relativement pauvre en l’absence d’engrais et de poissons dans votre aquarium, elle sera toujours plus enrichie que celle du robinet. Enfin, lorsque l’aquarium sera en route, vous pourrez tout à fait vous servir de l’eau de vos changements d’eau pour arroser vos plantes. 🙂

      • Vincent says:

        Bonjour et merci pour la rapidité de la réponse.

        Je me suis mal exprimé, je compte utiliser l’eau de surplus pour l’a pulvérisation sur la gazonnante. Je me suis demandé si le fait de baigner dans le sol technique ne chargeait pas l’eau en nutriments bon pour l’humidification des mes micranthemum. Cela me permettrait d’avoir un sicle en vase clos entre les 5L présents en fond de bac et 1L de réserve dans mon pulvérisateur que je récupère une fois par semaine du surplus d’arrosage de ce même bac. Je compte faire durer le drystart encore deux mois le temps d’economiser pour l’achat du kit CO2 et bien sûr la prolifération de ma gazonnante dans tout le bac.
        Merci d’avance

        • Materiel Aquatique says:

          Bonjour Vincent,

          Vous pouvez en effet réutiliser l’eau de surplus de pulvérisation pour la réinjecter plus tard dans votre aquarium en dry start. Elle contiendra éventuellement quelques nutriments supplémentaires qui ne seront pas présents dans l’eau du robinet ou en eau osmosée (qui n’est d’ailleurs pas obligatoire).
          C’est un petit plus. Néanmoins, l’utilisation de l’eau du robinet est aussi amplement suffisante. Le principe est exactement le même qu’une plante dans du terreau.
          En dry Start Method la réutilisation de l’eau est idéale si vous souhaitez être proche de la perfection. Mais si cela est trop contraignant pour vous, utilisez de l’eau du robinet, la différence au final ne sera pas flagrante.

          Si vous êtes soucieux, préférez la réutilisation, sinon faites au plus simple. Ma recommandation (compte tenu du résultat final) est de faire ce qui vous procure le pus de plaisir 😉

          David

    • Materiel Aquatique says:

      Bonjour,

      Il ne devrait pas y avoir trop de soucis sans racines. Néanmoins, il est toujours préférable d’attendre un peu que les boutures aient des racines, ce qui est un des grand avantage de la dry start method. Cela permettra de vous assurer une bonne croissance de ces dernières et qu’elles ne remontent pas à la surface une fois la mise en eau.

      David,

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